Thursday, August 31, 2006

Wednesday, August 30, 2006

Just for fun aka Ps2

j'ai que ça a foutre à 4h du mat alors je le dis :

-je vais écouter "Exile on main st" des Stones

Vachement cool non ?

-"Hum,Hum .......Fascinant"

-Roulement de tambour ...."Fascinating","hum ,i'm sorry about that" !!!!

Je suis un

-Mec hyper cool et branché car ma collec de disc vinyls vaut beaucoup plus de 5000 euros

-Gros blaireaux car le plus beau jour de ma vie est celui ou j'ai acheté un paquet de carte pokémon avec Dracaufeu dedans


Ps:


(il est 03:52




du matin)

B-O

Sunday, August 27, 2006

Thursday, August 24, 2006

Pour les cinéphiles avertis,les autres je les emmerdes profondément!


Christina Ricci n'a pas fait de claquette et pourtant j'etais dans la peau de Billy Brown(Spike Jonze devrait en faire un film).J'aime se nom surtout les initiales,qui sont celle d'un autre film de ce même Billy d'ailleur mais aussi celle d'un chanteur pas aussi éloigné de Gainsbourg !(Gainsbourg qui a par ailleur une fille se surnomant Charlotte,prénom qui commence par C qui est la lettre qui précéde le B,et qui joue en ce moment dans un film avec Alain Chabat,qui a lui aussi également un nom commençant par la lettre C.Je préfére néanmoins la lettre B,mais bon je respecte le gout des autres!)J'etais aussi un Bridges (qui commence également par un B )sans avoir joué aux cartes normale puisque j'ai tout laminé au billard:"Va en 1 minute chrono (sans Kiefer Sutherland,pas de B,mais un rapport avec Billy Brown),rentré 5 boules jaunes et la noire),voila telle etait ma soirée qui aurait fait (il faut le reconnaitre) un bon film de boules.

Mes respects au personnes ayant tout compris (Keane a jamais révé de tout comprendre)!

Les autres,sauf le respect que je vous doit,procurez-vous un cerveau !

Monday, August 21, 2006

Déclaration

C'est fou à quel point tu m'a perturbé,je te vois tout les jours mais dés que je ne te vois plus,j'exprime une sorte de souffrance que l'on peux appeler le manque,je suis si presser de te revoir de nouveau aujourd'hui en fin d'aprés midi comme d'habitude.Ne le prend pas mal mais je crois que je suis amoureux,le fait de te voir me rend heureux et je ne préfére pas penser à ton départ prévu dans quelques semaines qui me brisera le coeur,mais ne t'inquiéte pas je t'attendrai pendant ses 6 longs mois,puis te retrouverais,tu auras changé mais cette fois je te verrais a longueur de journée car nous habiterons ensemble.

Je t'aime

Saturday, August 19, 2006

Coutances

Je me suis levé bien tard, ce matin
Trop tard pour le petit déjeuner
Je suis sorti, sans rien manger
Je me suis rangé derrière la queue de la boulangerie
La ville était toute habillée de dimanche et de soleil


J'aime bien parce que ça me ressemble,parce que moi aussi je suis un Stéphane Miroux dans l'ame parce que moi aussi je sais ce que c'est,parce que moi aussi je bois de la Stella Artois Pression,Parce que THROW AWAY YOUR TELEVISION NOW


ANARCHY IN THE CELLOPHANE!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Wednesday, August 09, 2006

One Day

Il y a des jours comme ça ou l'on se dit que le rock change la vie,ou le rock nous sort du petrain quand Jack Bauer n'est pas disponible.La semaine derniére avant qu'une femme ne m'embrasse sur la joue pour des raisons qui lui etait propre (on y reviendra),j'etais du coté de chez "Rock Mitaine"(excellent magasin soit dit en passant),pour y trouver le 1er King Crimson afin d'avoir le privilége d'écouter "Moonchild" sur une platine.Le vendeur est clair"je ne l'ai pas souvent,et dés que je l'ai il reste pas longtemp,et ça fait un bout de temps que je ne l'ai pas vu".

Tampis

Aujourd'hui je passais dans le coin et me suis dit "à quoi bon!"

Je tente ma chance aprés avoir eu du mal à ouvrir la porte

Je regarde tout les vinyls, dans le progressif,il y a quasiment tout les Yes,mais je les ais déja alors à quoi bon...

Dans les nouveautés peut-être

Il y a du Yes,Du Klaus Schulze mais pas l'album "Schizophrenia" ,puis Tangerine Drzam on s'eloigne du King,puis reste le Hard Rock/Metal...
AC/DC,Scorpions,Iron Maiden,Judas Priest puis Electrict Ligth Orchestra (?)
Curieux didonc
Puis un peu derriere le haut d'une pochette un peu bleu,marron,violette

Ho mon dieux !!!!!!!!

Il y est pour la maudique somme de 14 euros !

Le dernier disque du magasin,il se fesait désirer et il avait raison !

Aprés l'avoir acheté a 12 euros avec un Yes :"Tormato" (Sympa le vendeur),je suis rentré chez moi en galérant avec mon vélo,ce n'etait pas un choix trés judicieux,en plus mon Mp3 y'avait pas les piles,j'etais donc sans musique,la aussi je désirai cet album.

Je suis rentrai excité comme une puce,et avec une excitation hors norme posé le saphir sur la face B pour entendre ce chef d'oeuvre de 12minutes ou il n'y a que 2 minutes 40 de "vrai" musique,les 10 autres étant essentiellement des "effets" et des sons de guitares.



Pendant ses 10 minutes je bois une Bierre dans le verre MacDonald que j'ai eu hier dans le restaurant du même nom.

Oui hier j'ai mangé la-bas,devant un mirroir

En têeeeete a têeeeete avec moi mêeeeeeme!

Bref,je bois donc une kronembourg et c'est la premiére fois que je la bois aussi vite!

Je suis bourré en moins de deux

Ma tête tourne c'est plus qu'agréable !

Le morceaux est maintenant"The court of the Crimson King" autre chef d'oeuvre de ce disc de 5 chansons qui ne contient que ça et qui fait donc de lui un chef d'oeuvre(quand je pense que maintenant les gens se sentent plus pissé quand 4 blaireaux de 17 ans font de la bouze dans leur garage,Manson le dit "ROCK IS DEAD"").

Je planne sur ce morceaux,encore mieux que du Pink Floyd avec "Dark Side Of The Moon",un autre chef d'oeuvre soit dit en passant!

J'aime la musique
J'aime le rock
J'aime le rock progressif
J'aime Yes
J'aime King Crimson

Mais la seul chose que J'aime vraiment c'est toi!

Ps:j'ai fait cet article pour que vous vous procuriez cet album (soit dit en passant),sinon à quoi bon !

Saturday, August 05, 2006

Incongru !!!

Je reviens de chez mon professeur de ciné préféré il est 04h25


Ici Ronchin à vous la France

Hoooohéééééééééééééééééééééééééééé

Tuesday, August 01, 2006

Jackson C.Frank

"Jackson C. Frank est né à Buffalo dans l’état de New York en 1943, il a passé sa petite enfance dans la ville d’Eleyria en Ohio, où, très doué pour le chant, il fait partie de la chorale locale. Lorsqu’il a 11 ans sa famille déménage dans la petite ville de Cheektowaga, c’est là qu’il vivra un premier et abominable traumatisme, son école un jour en plein cours de musique est ravagée par un incendie qui tue dix-huit de ses camarades de classe et laisse Jackson gravement brûlé et traumatisé à vie. Pendant les longs mois d’hôpital qui vont suivre il va se morfondre entre douleurs terrifiantes et désespoir le plus complet, jusqu’au jour ou l’un de ses professeurs lui offre une vielle guitare qui lui permettra de retrouver un peu d’espoir. Il apprend en effet très vite et est a priori assez doué pour la musique, voilà c’est donc décidé il a trouvé « son chemin », il sera musicien et rien d’autre, une sorte de consolation par l’art... Sorti de l’hôpital au bout de sept mois de douleurs, la première chose qu’il fait, c’est de s’acheter une vraie guitare sérieuse, une Gretsch Streamliner électrique, il est assez vite capable d’aligner quelques accords incertains et plus ou moins harmonieux, Elvis Presley est sa plus grande influence.
La famille s’installe un peu plus au sud dans le Tennessee et, histoire presque irréelle, à l’age de treize ans sa mère l’emmène à Graceland dans l’espoir d’une rencontre hypothétique avec l’icône naissante Presley, et prodige la rencontre se fait !!! Elvis descendant l’une des allées de son dysneyland personnel tombe sur le petit Jackson et sa maman qui lui raconte l’histoire effroyable de l’incendie, le King serre la main du jeune garçon et l’invite dans sa propriété ou il lui fait passer un après midi entier auprès de ses parents !! Pour le petit Jackson c’est une révélation comme s’il rencontrait le messie, une expérience qui ne le quittera plus jamais, il quitte la villa irradié !
Vers l’âge de seize ans la famille revient dans la région de Buffalo, amoureux de la tradition folk américaine, celle des pionniers, il commence à se produire dans des petits clubs locaux, son répertoire est composé essentiellement de vieilles chansons de la guerre de sécession qu’il vient de découvrir avec une passion toute juvénile. A l’age de 17 ans il rencontre John Kay le futur leader de Steppenwolf, les deux amis traînent beaucoup ensemble et découvrent toute une « faune » de chanteurs de Blues. Après le concert d’une gloire locale, l’excellent Eric Andersen, Jackson est enfin sûr de lui, il sera un grand « song-writer » lui aussi, mais conscient quand même qu’il faut un minimum de sens pratique il s’inscrit à l’université de Gettysburg, pensant devenir journaliste si sa carrière musicale embryonnaire ne décolle pas. C’est à ce moment qu’un nouvel événement, en fait presque un miracle, va changer de nouveau son existence pour toujours : il perçoit en effet 1000.000 $ de dommages-intérêts suite à l’incendie de Cheektowaga... l’argent afflue et l’université et les études de journaliste soudainement n’ont plus beaucoup d’importance. Avec son ami John Kay il décolle pour Toronto où ils achètent une Jaguar et essayent de dépenser un maximum d’argent en un minimum de temps, ils écument encore plus les clubs de blues jusqu’à ce qu’un jour Jackson tombe par hasard sur un article de journal affirmant que les plus belles voitures de collections se trouvent en Angleterre, sur un coup de tête il embarque pour Londres avec pour seuls bagages sa précieuse guitare et une valise pleine de Dollars.
Bon les voitures sont bien jolies mais Jackson les oublies très vite car il découvre ébahi la scène folk londonienne : une extraordinaire révélation pour lui, c’est vrai que pendant sa traversée de l’atlantique une mélodie incessante lui trottait dans la tête, saisissant sa guitare et un petit cahier il avait écrit les mots et la musique de « Blues run the games ». En quelques minutes limpides d’euphorie, cette chanson qui parle en creux de son passé, de sa vie, de ses espoirs et de son futur, continue à être aujourd’hui un classique absolu, une merveille de blues blanc tendre et solaire. Nous sommes en 1965 et en plein Swinging London naissant, Jackson est littéralement happé par toute cette effervescence, il hante les clubs et rencontre une femme selon lui merveilleuse, Judith Piepe qui comme par hasard loge deux chanteurs dans son petit appartement, ces deux chanteurs sont Paul Simon et Art Garfunkel !!!
Jackson depuis le début de son séjour londonien avait écrit pas mal de choses, ce matériel pour l’instant brut il le fait écouter à Simon, qui reste tétanisé et absolument impressionné par ce style si particulier et par un talent qu’il pressent comme aussi foudroyant que celui d’un Dylan, il lui propose de produire un album, l’album en question sera le seul et unique ! Il est enregistré en moins de trois heures dans les studios CBS, Jackson terriblement troublé et nerveux demande qu’un écran le cache pendant qu’il chante et joue, voilà c’est parti les bandes tournent, la machine est en route cela sera l’un des albums les plus obscurs et mythique de l’histoire du folk.
L’album est reçu avec ferveur par la petite communauté folk, John Peel le passe régulièrement dans ses émissions sur la BBC, les auditeurs enthousiastes contactent la radio pour avoir plus d’infos sur cet inconnu formidable qui semble tomber là comme par miracle ; Jackson commence une série de concerts, il est également invité à la TV où il joue quelques titres de l’album. En même temps il a rencontré celle qui sera un court instant son « âme sœur » celle qui a cette voix si particulière, diaphane et puissante à la fois profondément nimbée d’une tristesse infinis, celle qui a un talent certain pour serrer les cœurs, son nom : Sandy Denny, la plus belle perle du folk Anglais, une apparition, un autre miracle après le « miracle Elvis ».
C’est donc une rencontre magique, une alchimie totale, Sandy était bien ce qu’en dit Jackson, une apparition, ceux qui ont écouté sa version de « Milk and Honey » savent de quoi je parle, son destin sera tragique - morte à 30 ans au pied d’un escalier incertain.
En 1965 Londres est la capitale de la musique occidentale. La scène rock est fermement établie par les Stones et les Beatles, et déjà le mot se passe dans l’underground : la prochaine chose, la prochaine tendance c’est le folk, une multitude de songwriters américains affluent, Dylan, Joan Baez, Buffy Sainte-Marie, Tim Hardin... Jackson fait partie de la bande, il est l’un des leurs et fait la tournée des clubs folks.
Pourtant tout a une fin et à partir de 1967 Jackson C Frank est miné par une terrible dépression, il n’a jamais été à l’aise en public, il est maladivement timide et le trac le rattrape, l’empêchant physiquement de se produire sur scène. L’inspiration aussi le quitte, il n’écrit plus une seule ligne, en 1968 il tente de réécrire quelque chose pour un hypothétique second album, la scène folk n’a pas tellement pris en fait et le public est plus intéressé par le psychédélisme naissant que par un chanteur obscur, un peu autiste et introspectif, le public est bien le seul, dans sa petite chambre un post adolescent Rilkien, Nick Drake enregistre quelques demos magiques fortement inspirées par l’oiseau C Franck.
Jackson est bientôt complètement découragé, son histoire avec Sandy Denny appartient au passé et les nouvelles d’Amérique ne sont pas bonnes : l’album ne se vend pas, sa maison de disques le laisse tomber et surtout le trésor de l’assurance est presque entièrement épuisé. Avec le très peu d’argent qu’il lui reste, il rentre aux Etats Unis. Nous sommes en 1969. Il va vivre un temps de quelques gigs occasionnels parfois catastrophiques, sa créativité la complètement quitté, ses textes restent à l’état de misérable ébauches à moitié gribouillées sur une multitude de papier déchirés... Comme une forme d’exorcisme il fait un peu de journalisme, rencontre une nouvelle âme sœur et remonte petit à petit la pente ; il s’installe dans la région de Woodstock, il se marie, devient père, il recommence un peu à écrire et envisage même de nouveaux concerts, mais nouvelle catastrophe son fils meurt en bas age et sa femme effondrée le quitte !!
Nouvelle dépression... la plus terrifiante qui soit, là il tombe carrément dans un puits sans fond, il abuse effroyablement des médicaments qu’il prend pour tenter de survivre, tenter de survivre comme on tente de se suicider ? Il commence à entendre des voix, se replie entièrement sur lui-même, dans un accès de lucidité il demande à être interné en hôpital psychiatrique, il s’en échappe très vite et prend un autobus pour New York espérant retrouver Paul Simon par miracle comme en 1965 à Londres, mais de miracle cette fois ci il n’y en à pas, il ne le retrouve pas !
En 1975 c’est pourtant dans ces conditions extrêmes qu’il enregistre cinq chansons inédites, qui seront son testament, bouleversantes, complètement hantées, suintantes de désespoir terminal, c’est l’une des plus belles traces qui soient et la preuve de son grand talent gâché... Il retourne pourtant bien vite à ses absences, hospitalisations multiples et lassantes, il devient petit à petit clochard dans les rues de New York cherchant peut être un nouveau Paul Simon, qui sait ?
Un jour il est agressé par balle ; il perd l’œil gauche au passage, il devient presque totalement infirme, ses deux jambes sont terriblement atrophiées par les rigueurs de la rue. Un jeune fan de musique folk de la région de Woodstock Jim Abbott le retrouve après une vraie enquête policière, il le recueille et l’aide à remonter la pente, Jackson reçoit quelques misérables royalties pour son album de 1965, il enregistre même quelques demos en 1995, longtemps disparues, les bandes de Jackson C. Frank (l’intégralité de son seul album de 1965 et les cinq titres enregistrés en 1975) réapparaissaient en 1996. Elles vont combler ceux qui ne connaissaient Jackson C. Frank que par interprète interposée, en l’occurrence Sandy Denny, mais sa santé et vraiment trop fragile et il meurt en 1999."